Audi RS5 Sportback : Sport… is back !
Le sport est de retour chez Audi, mais sous une forme inédite, puisque pour la première fois, la griffe « RS » va orner le coffre et la calandre de l’A5 Sportback. De quoi combiner performances de haut vol et certains aspects pratiques…
En bref
Nouvelle déclinaison « RS » de l’A5
Première RS5 Sportback d’Audi
Moteur : V6 biturbo 2.9 de 450 ch
Performances : 0 à 100 km/h en 3,9 sec – 280 km/h
La première A5 n’avait eu droit qu’à deux variantes « RS » seulement : le coupé tout d’abord, puis le cabriolet. La version Sportback à 5 portes était en revanche restée bloquée à la gamme « S », avec un V6 TFSI de 333 ch. Dommage, car la Sportback est élégante comme un coupé, mais pratique comme une berline avec ses 4 portes, voire même un peu plus encore, puisqu’elle bénéficie d’un hayon. Pour cette seconde mouture d’A5 Sportback, Audi ose donc franchir un pas historique : désormais, entre aspects pratiques et sport ultime, il n’y aura plus à choisir ! Bien sûr, ce nouveau modèle signé Audi Sport (anciennement quattro GmbH) possède toute l’ADN propre à la famille RS, tout en préservant ce qui fait le charme de l’A5. Capot bombé, flancs ondulants et faible surface vitrée, tout y est ! Avec un soupçon de bestialité en plus ; l’auto recevant des renflements au-dessus des passages de roues (élargis de 15 millimètres !), un clin d’œil stylistique à l’ancêtre Ur quattro.La première A5 n’avait eu droit qu’à deux variantes « RS » seulement : le coupé tout d’abord, puis le cabriolet. La version Sportback à 5 portes était en revanche restée bloquée à la gamme « S », avec un V6 TFSI de 333 ch. Dommage, car la Sportback est élégante comme un coupé, mais pratique comme une berline avec ses 4 portes, voire même un peu plus encore, puisqu’elle bénéficie d’un hayon. Pour cette seconde mouture d’A5 Sportback, Audi ose donc franchir un pas historique : désormais, entre aspects pratiques et sport ultime, il n’y aura plus à choisir ! Bien sûr, ce nouveau modèle signé Audi Sport (anciennement quattro GmbH) possède toute l’ADN propre à la famille RS, tout en préservant ce qui fait le charme de l’A5. Capot bombé, flancs ondulants et faible surface vitrée, tout y est ! Avec un soupçon de bestialité en plus ; l’auto recevant des renflements au-dessus des passages de roues (élargis de 15 millimètres !), un clin d’œil stylistique à l’ancêtre Ur quattro.
La proue, vraiment méchante, adopte une calandre Singleframe large et plate, les entrées d’air étant dotées de la structure alvéolée typique des modèles RS. Pour apporter une touche d’agressivité, notons la présence d’un spoiler agrémenté du nom « quattro » en aluminium mat. En dehors des phares, le véhicule affiche des éléments de design supplémentaires en noir brillant, qui donnent l’illusion que la RS5 Sportback est encore plus large. A l’arrière, un diffuseur spécifique à la ligne RS, mais également un double échappement RS à sorties ovales et un aileron fixe confèrent une allure sportive à la voiture. De série, l’auto reçoit des jantes de 19 pouces, du 20 pouces étant réservé, en option. Et à l’instar des dernières réalisations signées Audi Sport, la RS5 Sportback peut être personnalisée avec les « Packs Esthétiques » carbone et aluminium mat, carbone et noir brillant ou noir brillant. « Brillant », tel est justement l’adjectif qui colle au mieux à cette Audi, et vous allez voir pourquoi !
Cœur de RS4
Sans surprise, cette nouvelle Audi dispose du V6 2.9 biturbo de 450 ch, déjà étrenné par l’A5 coupé et la dernière RS4. Clairement, ce bloc plus compact et léger que le gros V8 4.2 atmosphérique de puissance identique qu’il remplace a (presque) tout pour lui. A la fois puissant et efficace, et délivre un couple maximal de 600 Nm, déployé sur une large plage, de 1900 à 5000 tours par minute. De quoi effacer l’exercice du 0 à 100 km/h en 3,9 secondes et atteindre une vitesse maximale de 280 km/h. Les deux turbocompresseurs du moteur 2.9 TFSI V6 biturbo génèrent jusqu’à 1,5 bar de pression de charge, assurant ainsi une poussée franche et constante. Comme pour tous les nouveaux moteurs V6 et V8 d’Audi, les turbocompresseurs sont installés sur les rangées de cylindres selon un angle à 90°. Cela signifie que l’échappement des culasses se trouve côté intérieur, et l’admission côté extérieur.
Cette configuration permet un design compact, et un parcours plus court des carburants avec une perte minimale. A l’usage, le 2.9 TFSI réagit de façon très spontanée aux mouvements de l’accélérateur. Quant à son procédé de combustion « Cycle B », avec une injection directe centrale, il contribue à l’efficacité globale du moteur. Tout ceci est vrai, et un chronomètre en main aura tôt fait de vous en convaincre. Il n’empêche, le V8 était plus démonstratif et question allonge, ce V6 biturbo qui s’époumone à l’approche des 6000 tr/mn, ne lui arrive pas à la cheville. Enfin, côté sonorité, sans être aphone, ce V6 n’a hélas pas le timbre de son prédécesseur…
Négociante en virages
Mais ce nouveau bloc a heureusement d’autres atouts à faire valoir. Sa puissance est ainsi transférée à la transmission intégrale quattro permanente (avec différentiel central) par le biais d’une boîte tiptronic à 8 rapports, dont les passages de vitesses sont spécialement optimisés pour la conduite sportive. La transmission distribue la puissance de façon asymétrique, selon un ratio de 40/60 entre les essieux, garantissant une conduite dynamique et une motricité optimale, le tout dans les meilleures conditions de sécurité possible. Lorsqu’un glissement se produit sur un essieu, la majorité de la puissance est alors reportée sur l’autre (jusqu’à 85 % à l’avant et 70 % à l’arrière). Cet effet de verrouillage permet une distribution de couple bien définie et une coopération précise avec les systèmes de contrôle, même si un sous-virage reste perceptible en cas de grosse attaque dans un virage. Pour gagner en dynamisme, optez pour le le différentiel sport optionnel : il répartit activement le couple moteur entre les roues arrière.
Côté liaisons au sol, la nouvelle RS5 Sportback devrait se montrer relativement agile lors des transferts de masse. Le design à cinq bras des essieux avant et arrière permet une amélioration considérable du confort, y compris dans les modes de conduite les plus sportifs. Avec la suspension sportive RS standard, la RS5 Sportback est abaissée de 7mm par rapport à la S5 Sportback. En option, Audi Sport propose le châssis « sport RS plus » avec le système d’amortissement dynamique Dynamic Ride Control (DRC), des freins en carbone-céramique et une direction dynamique calibrée pour les modèles RS. Autant de paramètres que le conducteur peut modifier grâce au système de sélection du mode de conduite « Audi drive select », livré bien sûr de série.
Le traitement de l’habitacle, assez austère avec sa dominante de noir, séduit néanmoins par son caractère sportif et chic. Cela est mis en évidence par de subtils détails tels que les sièges RS sport en cuir nappa fin à la structure alvéolée (option) ou le volant en cuir multifonctions avec méplat, typique des modèles RS. Pour sortir du lot, et gagner en originalité (et en couleurs !), sachez que le « Pack Design RS » optionnel est disponible. Il inclut notamment des coutures rouges contrastantes sur le volant et le levier de vitesses, des protège-genoux en Alcantara ainsi que des ceintures de sécurité et des tapis de sol bordés de rouge et surmontés du logo RS.
Plus classiquement, on retrouve de série les emblèmes « RS » situés sur les sièges, le volant, les bas de caisse et le levier de vitesse, tandis que le cockpit virtuel (affichage digital) est équipé d’écrans RS spécifiques. Ils indiquent des informations sur la pression des pneus, le couple et même les forces G encaissées à l’accélération, au freinage et dans les virages ! En basculant le levier de vitesses en mode manuel, un avertisseur lumineux invite le conducteur à passer le rapport supérieur, juste avant le rupteur. Nul doute que cette inattendue RS5 Sportback, disponible comme le coupé dans cet exclusif « vert Sonoma », devrait rencontrer un plus large public que le coupé, et même chasser sur les terres de la très polyvalente RS4. Pour connaître les tarifs, il faudra patienter jusqu’à la fin du second semestre de cette année, mais il y a fort à parier que les prix soient à la hauteur de ses performances : élevés.