Une A2… électrique
Si, commercialement parlant, la petite A2 a été un flop en raison de ses prix de vente bien trop élevés, elle était en revanche en avance sur son époque dans bien des domaines. Compacte, très aérodynamique (Cx de 0,25) mais aussi vraiment légère (- de 900 kg) grâce à l’emploi massif d’aluminium (qui expliquait en partie ses prix de vente), l’A2 pouvait du coup se contenter de moteurs modestes, économes en carburant (3 l/100 km avec le 1.2 TDI !), et donc peu polluants. Un cercle vertueux qui fait sens à notre époque, obsédée par les rejets de CO2. En avance sur son temps, l’innovante A2 qui souffle ses 25 bougies a en tout cas su marquer les esprits, assez pour que de jeunes apprentis s’en saisissent pour imaginer une variante électrique « e-tron ». Baptisée A2 e-tron, ce concept joue la carte du restomod en se contentant d’actualiser son design, à travers quelques éléments qui font mouche. L’adoption de feux à LED devant et derrière apporte une touche de modernité, tout comme le logo rétroéclairé, tandis que la calandre a été rétrécie. L’arrière apparaît également plus épuré, la plaque d’immatriculation ayant migré du hayon au bouclier. Incomprise en son temps, l’A2 reste une source d’inspiration pour concevoir, demain, la citadine Audi idéale…