C’est ce qui s’appelle un restylage à minima. Lancé en mars 2016, le Q2 a pourtant besoin d’une sérieuse remise à niveau, lui n’a pas vraiment le sex-appeal des autres Audi… ni de la Mini Countryman, sa rivale directe ! Sur la forme, Audi se contente d’intégrer une nouvelle signature lumineuse dans les phares (à LED, et de série !), sans modifier les contours. Les boucliers sont retouchés (entrée d’air majorée), si bien que le Q2 s’allonge légèrement à 4m21. En accord avec le reste de la gamme, on note l’apparition de fentes placées entre la calandre et le capot pour rappeler l’illustre Sport quattro. A noter que 5 nouvelles teintes font leur apparition : Vert Pomme, Gris Manhattan, Bleu Navarre, Gris Flèche et Bleu Turbo. Sans surprise, l’habitabilité, tout comme le coffre, n’évoluent pas (405 dm3 sous la tablette, 1050 dm3 en break). A bord, rien de neuf non plus. C’est dommage car, outre une finition en retrait, le Q2 n’est plus techniquement au niveau des autres Audi. Les bouches d’aération et le pommeau du levier de vitesses ont simplement été revus et un nouveau matériau est disponible : le microfibre Dinamica, qui remplace l’Alcantara. Le Virtual cockpit est du voyage (sauf sur l’entrée de gamme) avec un combiné de 12,3 pouces, un écran (non tactile) de 8,3 pouces venant en complément.
La direction progressive est désormais de série et une suspension sport abaissant la carrosserie de 10 millimètres est proposée en option. La gamme s’articule autour de 5 moteurs, à savoir un essence TFSI (116 à 190 ch) et deux diesels TDI (116 à 150 ch), le SQ2 de 300 ch restant le sportif de la famille. Bien sûr, la transmission intégrale quattro et la boîte à double-embrayage S-tronic restent réservées aux versions hautes. Côté prix, ce Q2 devrait approcher les 26 000 €, un prix très théorique qui s’envole dès que l’on prend un bon moteur et quelques options « obligatoires ».