Hyundai et Audi ont signé un accord de coopération pour partager leur savoir-faire et leurs licences autour de la technologie de la pile à combustible. Cet accord est étendu aux autres marques du groupe, Kia et Volkswagen.
Le constructeur coréen Hyundai a signé un accord de coopération avec le constructeur allemand Audi portant sur la technologie de la pile à combustible. Cet accord pluriannuel porte plus précisément sur les licences réciproques de brevets liés aux composants, mais aussi aux différentes technologies liées à l’hydrogène, carburant alternatif pour les voitures électriques.
L’accord prévoit, dans un premier temps, qu’Audi pourra accéder aux composants de la pile à combustible ayant servis à la construction du ix35, premier véhicule de série au monde à rouler à l’hydrogène, bien avant Toyota, et au dernier-né présenté au salon automobile de Genève, le Nexo.
Ces composants sont fabriqués par Hyundai Mobis, la filiale hydrogène du conglomérat coréen qui a été « la première entreprise au monde à établir un système de production intégré pour les composants clés des véhicules Fuel Cell ». Sa principale usine possède une capacité de production de 3 000 modules de pile à combustible par an. Production qui devrait être portée à des dizaines de milliers.
Au-delà de cet accord, les deux constructeurs ont également prévu de « définir les normes du secteur en matière de pile à combustible et d’accélérer le développement des véhicules Fuel Cell ».
Pour Hyundai, c’est l’opportunité de s’ouvrir de nouveaux marchés pour vendre ses composants destinés à la pile à combustible.
De là à une fabrication commune d’un véhicule fonctionnant à l’hydrogène, il n’y a qu’un pas. Même si cela reste du champ des possibles, on risque vraisemblablement de retrouver des véhicules Audi ou Volkswagen dotés de réservoirs à hydrogène fournis par Hyundai.