C’est acté, l’A6 passera la main début 2018 à une 5ème génération. Profitez de cette situation, car cette transition va entraîner les prix de l’actuelle vers le bas. Quelle version privilégier pour votre entreprise ? Avus vous dit tout.
Le temps ne semble pas avoir d’emprise sur elle… D’ailleurs, signe de la justesse de son design, son seul et unique restylage a été très discret. Pourtant, cette A6 lancée en 2011 va sur ses 7 ans de bons et loyaux services, et elle s’apprête à passer le relais à une nouvelle génération. Faut-il pour autant la bouder ? Au contraire… Avec le recul, on connaît ses atouts et faiblesses, et son remplacement imminent doit jouer en votre faveur, en obtenant des remises significatives. Voici ce qu’il faut retenir…
On craque pour…
Statutaire en berline, et autant « classe » que familiale en break Avant, l’A6 est une grande routière taillée pour les trajets longues-distances. A son bord, on avale sereinement les kilomètres sans fatigue, notamment pour les exemplaires équipés de la suspension pneumatique. Les TDI sont assez exceptionnels, y compris le petit 2.0 de 177 ch présent au lancement (190 ch aujourd’hui), puisqu’il combine agrément et sobriété. Ceci vaut aussi pour les performants V6 TDI, forts en couple et peu portés sur la boisson, associés à la transmission intégrale quattro, gage d’une tenue de route sans faille. Vous apprécierez l’espace intérieur (empattement de 2m91), mais aussi le soin évident apporté à la finition. L’ergonomie est exemplaire et l’auto gagne en modernisme après le léger restylage d’avril 2014, une mini-dalle numérique étant intégrée entre les compteurs. Vous aimerez la finition « busisness » réservée aux entreprises, particulièrement bien étudiée, qui met en avant la connectivité. Enfin, la valeur résiduelle de cette routière toujours assez recherchée demeure élevée.
On hésite pour…
Le gabarit de l’A6, important (4m93 de long), est clairement un handicap dans les parkings étroits de centres urbains, et ce d’autant plus que les rétroviseurs rabattables électriquement sont en option. Mesquin ! Quant aux coûts d’entretien, ils restent élevés sur les V6 TDI (comptez 800 € environ pour une révision standard). Enfin, quelques soucis récurrents de fiabilité doivent vous inciter à une certaine vigilance, et ce d’autant plus que le SAV n’est malheureusement pas toujours à la hauteur. Ainsi, la boîte S tronic qui équipe certaines versions connaît des problèmes chroniques, et les casses de turbo ne sont pas rares sur les V6 TDI. Enfin, le petit TDI de 150 ch, apparu dernièrement pour offrir un ticket d’entrée en diesel proche des 40 000 €, nous paraît un peu sous-dimensionné pour préserver l’agrément de conduite hors pair de cette auto.
Le choix d’Avus
A6 Avant 2.0 TDI 190 ch